La place est située entre la Madeleine au Nord, la Chambre des Députes au Sud, le Jardin des Tuileries à l'est et les Champs Élysées.
La place Louis-XV, destinée a mettre en valeur la statue du roi, rompt avec la tradition des places royales fermées, comme la place Vendôme, et offre au contraire un caractère paysager. Elle fut appelée place de la Révolution en août 1792, place de la Concorde en octobre 1795. Ses vastes proportions en firent le lieu idéal des rassemblements révolutionnaires, à l'occasion des fêtes de la Liberté, de l'Unité, de la Paix... Rebaptisée place Louis XV après 1815, elle renoue avec le nom de Concorde en 1830. Sa physionomie définitive prit tournure avec les transformations édictées par Louis-Philippe.
Histoire
Devenu un lieu de sinistre mémoire après qu'y aient été exécutés Louis XVI, Danton, Robespierre et bien d'autres durant la Terreur, c'est en 1795 qu'apparut le nom de Place de la Concorde en signe de réconciliation nationale. Dans ce même esprit, Louis-Philippe voulant rassembler royalistes et républicains, choisit un monument dépassant tout clivage politique en faisant ériger au milieu de la Place l'obélisque de Louxor, monument neutre par excellence, offert par le Khedive d'Egypte, Mohamed Ali.
Architecture
L' architecte royal, Jacques-Ange Gabriel, fut chargé du projet de cette gigantesque place de 8,4 hectares des 1755. Chaque côté de la place est orné d'une statue représentant les huit plus importantes villes de France. En son centre trône l'Obelisque de Louxor. A l'ouest l'entrée des Champs Elysées est marquée par les fameux "Chevaux de Marly" du sculpteur Coustou transportés en 1794 depuis l'abreuvoir de Marly-le-Roi. Au sud le Pont de la Concorde construit avec les pierres issues de la démolition de la Bastille enjambe la Seine devant la Chambre des Députes.
Obélisque de Louxor
Lors de la campagne d'Egypte, Bonaparte resta subjugue par la beauté des monuments érigés par les pharaons et rêva de transporter un obélisque en France pour témoigner de la grandeur de cette civilisation.
Pour être prestigieuse l'entreprise n'en était pas moins risquée. Tout était à inventer, à commencer par un voilier spécifique, supportant le monument pesant 230 tonnes, capable de voguer sur le Nil, d'une profondeur irrégulière en raison des bancs de sable.
Le lieutenant de l'eau Raymond de Verninac de Saint-Maur, patronné par Champollion, en prit le commandement. Jean-Baptiste Apollinaire Lebas, un polytechnicien de 33 ans, fut chargé de l'abattage de l'obélisque à Louxor, de son embarquement à bord du Luxor et de son érection à Paris.
C'est devant plus de 200 000 spectateurs, après deux ans et demi de voyage depuis les bords du Nil, que ce monolithe de granit couvert d'inscriptions en hiéroglyphes et taillé il y a plus de 3000 ans sous Ramsès II atteignit sa destination finale le 25 octobre 1836.
La place Louis-XV, destinée a mettre en valeur la statue du roi, rompt avec la tradition des places royales fermées, comme la place Vendôme, et offre au contraire un caractère paysager. Elle fut appelée place de la Révolution en août 1792, place de la Concorde en octobre 1795. Ses vastes proportions en firent le lieu idéal des rassemblements révolutionnaires, à l'occasion des fêtes de la Liberté, de l'Unité, de la Paix... Rebaptisée place Louis XV après 1815, elle renoue avec le nom de Concorde en 1830. Sa physionomie définitive prit tournure avec les transformations édictées par Louis-Philippe.
Histoire
Devenu un lieu de sinistre mémoire après qu'y aient été exécutés Louis XVI, Danton, Robespierre et bien d'autres durant la Terreur, c'est en 1795 qu'apparut le nom de Place de la Concorde en signe de réconciliation nationale. Dans ce même esprit, Louis-Philippe voulant rassembler royalistes et républicains, choisit un monument dépassant tout clivage politique en faisant ériger au milieu de la Place l'obélisque de Louxor, monument neutre par excellence, offert par le Khedive d'Egypte, Mohamed Ali.
Architecture
L' architecte royal, Jacques-Ange Gabriel, fut chargé du projet de cette gigantesque place de 8,4 hectares des 1755. Chaque côté de la place est orné d'une statue représentant les huit plus importantes villes de France. En son centre trône l'Obelisque de Louxor. A l'ouest l'entrée des Champs Elysées est marquée par les fameux "Chevaux de Marly" du sculpteur Coustou transportés en 1794 depuis l'abreuvoir de Marly-le-Roi. Au sud le Pont de la Concorde construit avec les pierres issues de la démolition de la Bastille enjambe la Seine devant la Chambre des Députes.
Obélisque de Louxor
Lors de la campagne d'Egypte, Bonaparte resta subjugue par la beauté des monuments érigés par les pharaons et rêva de transporter un obélisque en France pour témoigner de la grandeur de cette civilisation.
Pour être prestigieuse l'entreprise n'en était pas moins risquée. Tout était à inventer, à commencer par un voilier spécifique, supportant le monument pesant 230 tonnes, capable de voguer sur le Nil, d'une profondeur irrégulière en raison des bancs de sable.
Le lieutenant de l'eau Raymond de Verninac de Saint-Maur, patronné par Champollion, en prit le commandement. Jean-Baptiste Apollinaire Lebas, un polytechnicien de 33 ans, fut chargé de l'abattage de l'obélisque à Louxor, de son embarquement à bord du Luxor et de son érection à Paris.
C'est devant plus de 200 000 spectateurs, après deux ans et demi de voyage depuis les bords du Nil, que ce monolithe de granit couvert d'inscriptions en hiéroglyphes et taillé il y a plus de 3000 ans sous Ramsès II atteignit sa destination finale le 25 octobre 1836.
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